J'avoue que pour un jeu contenant 99% de texte et le reste d'interactivité, j'avais craint au départ de ne pas accrocher à l'histoire, surtout que j'ai pu voir qu'il était très long. Le conte prend son temps certes, mais a fini par me captiver au point de ne plus vouloir m'arrêter de lire, comme un bon livre :)
❤ Une grande qualité d'écriture avec beaucoup de thèmes matures abordés mais sans tomber dans le pathos (la traduction française est d'ailleurs excellente !).
❤ De vraies montagnes russes émotionnelles ! On subit tragédies sur tragédies, et malgré tout on s'accroche jusqu'au bout en espérant un dénouement satisfaisant pour les personnages.
❤ La vérité sur le "Maître" et son if qui aborde des sujets dont je ne m'attendais pas du tout à voir dans ce jeu,
à savoir la transidentité et la dysphorie de genre.
❤ Des artworks magnifiques et quelques décors en aquarelle très jolis.
+/- Une atmosphère de dingue, surtout marqué par l'OST qui a une vraie identité musicale et qui se distingue de nombreux visual novels auxquels j'ai pu jouer jusque là...mais certaines chansons ne sonnent pas bien (accusez ma bonne oreille relative mais ça chantait presque faux par moment). Aussi, certains décors sont trop abstraits à mon goût et ne sont pas assez immersifs.
✖ Beaucoup, BEAUCOUP trop de flash lumineux dans ce jeu.
✖ La gestion des chapitres dans le menu ; les chapitres étant super longs, il est dommage qu'ils n'aient pas été découpés plus pour leur sélection, car si on veut débloquer des fins on doit se coltiner pas mal de texte (et le skip n'est pas si rapide que ça).
✖ Quelques longueurs, surtout dans le dernier chapitre personnellement.
The House in Fata Morgana a été un véritable voyage émotionnel pour moi et j'en suis ressorti presque comblée, après avoir été quand même bien bousculée par les horreurs vécues. Une expérience forte dans le paysage des visual novels !