Me voici abasourdie, sidérée, ébahie, bouche bée, déconcertée, éberluée, médusée, soufflée et je dirais même plus interloquée. Par quoi ? me direz-vous. Par les nombreuses critiques très élogieuses voire dithyrambiques sur le dernier roman de Jean Échenoz. Sans rire, c’est une blague ? Alors là franchement, je ne comprends pas tant d’éloges, une si belle unanimité dans les louanges. Pour ma part, j’ai trouvé l’histoire inexistante. Mais pourquoi pas. Vous me direz, avec Minuit, on n’est pas là pour ça. Ok ok. Nourrie au Nouveau Roman dès mon plus jeune âge, je ne peux pas dire que cela me dérange beaucoup, les absences d’histoires. On s’enquiquine ferme en lisant mais ce n’est pas grave. Voyons l’écriture, les procédés stylistiques alors. Mais quelle écriture, quels procédés stylistiques ? C’est plat et sans intérêt particulier. Quelques vieux relents du Nouveau Roman qui n’ont plus aucun intérêt ni originalité à notre époque. Donc rien de nouveau sous le soleil. Dites-moi, en quoi c’est « brillant », « intelligent » (j’ai même trouvé « jubilatoire »!!!!), « drôle » (à quel moment?) ou je ne sais quoi, comme je l’ai lu un peu partout ? Parce qu’une scène est décrite du point de vue d’une mouche ? Certains m’ont dit que c’était une parodie du Nouveau Roman. Parce qu’on en est encore là ? Quel intérêt franchement !
C’est mauvais et raté.
C’est tout.
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