Étranges Rivages par HENRI MESQUIDA

11 roman de la série Erneldur, que j'ai déjà lu et dont j'avais un bon souvenir. je me souvenais que le thème principal tournait autour du deuil. Ayant perdu mon compagnon il y a 5 mois je me suis dit qu'une relecture pourrait m'apporter un éclairage nouveau que je n'aurais pu avoir à la première lecture. Et effectivement cette relecture m'a beaucoup plu et ému. Preuve encore une fois qu'un bon roman peut se lire même quand on connaît la fin. Car l'important c'est le chemin de la lecture. Je me fou complètement de cette panique ridicule du spoiler.
J'ai vraiment aimé ce "étranges rivages". C'est une histoire très humaine et émotionnelle : Bien que l'inspecteur Erlendur Sveinsson de la police de Reykjavik soit en vacances dans les fjords de l'est, il n'arrête pas d'enquêter. C'est le quartier où il vivait avec sa famille et où son petit frère a disparu. Il continue à être obsédé par cette disparition et à enquêter dessus tant d'années plus tard. Et dans ce 11 volume on apprends enfin ce qui sait é à ce moment là, ce qui fait de ce roman le plus important de toute la série. D'autre part, une femme a également disparu 60 ans auparavant, soi-disant sous une tempête intense. Notre fin limier n'hésite pas à s'y intéresser alors qu'il est en vacances et à parler encore et encore avec des proches et des connaissances de Mattildur, la femme disparue. Des souvenirs du é émergent, d'amour, de culpabilité et de tristesse, ainsi qu' une horrible vengeance, qui finalement n'a peut-être servi à rien… Lecture très recommandée, grandes émotions garanties.