Le Jardin de Suldrun est le premier volume d'un cycle ancré dans la mythologie Arthurienne. Il s'ouvre sur la présentation d'un territoire éclaté en plusieurs îles, chacune gouvernée par un roi qui revendique l'entièreté du royaume et se livre à un subtil mélange de diplomatie, de fourberie et de démonstration de force afin de faire main basse sur les terres voisines. Dans le but d'accéder à son désir de grandeur, Casmir, le cruel gouverneur du royaume d'Hybras, a arrangé le mariage de sa fille. Mais celle-ci, car elle refuse cet union, est finalement exilée dans un jardin du palais, au bord de la mer. Là, elle sauvera Aillas, le protagoniste principal, avec lequel elle prendra la fuite et aura un enfant. C'est à partir de là, à l'apparition des fées, des ogres et des sorcières, que j'ai réalisé que je n'avais gardé aucun souvenir de la dimension magique du livre. Or, je n’étais déjà que vaguement amateur de fantasy à l'époque de ma première lecture et je le suis dorénavant moins que jamais. é ce point, j'ai perdu pied et ni l'excellent personnage de Casmir ni la dimension géopolitique du roman ou son humour aussi juste qu'inattendu n'ont suffi à retenir mon attention, déjà dispersée par la multitude de fils narratifs et émoussée par le comportement résolument manichéen des protagonistes.
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