Après la mort de Jean le bossu, le Papet a racheté les Romarins et Ugolin peut cultiver ses œillets. Manon et sa mère partent s'installer avec Baptistine, à la bergerie du Plantier. Les années ent et Manon ignore encore tout de la perfidie des Soubeyran, mais en ville personne n'est dupe...
J'avais découvert Pagnol avec Jean de Florette, et Manon des Sources achève de me convaincre. Tout aussi belle, cette suite de l'Eau des collines conclut magnifiquement l'histoire.
Comme j'ai enchainé directement les deux romans, je n'ai pas grand chose à dire de nouveau sur celui-ci. On retrouve le village des Bastides blanches et ses collines environnantes, décrits avec toute la poésie de l'auteur. Les personnages évoluent mais ne changent pas fondamentalement, hormis Manon. La petite fille est devenue une femme belle et sauvage, l'esprit tout entier tourné vers le souvenir de son père. Son histoire est ionnante à suivre. Quant à Ugolin, il est égal à lui-même. Sa richesse nouvelle le rend aussi méprisable que drôle, mais cela ne l'empêche pas d'être également émouvant.
J'ai dévoré ce roman encore plus vite que le précédent. La fin ne déçoit pas, elle est aussi belle qu émouvante.
Mon escapade en Provence s'achève ici, mais ce fût un beau voyage.