J’ai découvert le prix Nobel de littérature 2006, Orhan Pamuk, avec ce roman, Mon nom est Rouge. J’ai aimé plonger à Istanbul au XVIe siècle, le roman polyphonique et les histoires racontées par les personnages. En revanche, je ne crois pas renouveler l’expérience. En effet, un des thèmes m’a peu intéressée et surtout, j’ai trouvé Mon nom est Rouge très long.
Le récit commence par un chapitre intitulé Je suis mon cadavre. Bien sûr, le malheureux dont on ignore l’identité a été assassiné et jeté dans un puits. Il faudra attendre la fin (736 pages) pour connaître son meurtrier.
Dans le chapitre suivant, Mon nom est Le Noir, Le Noir, donc, revient à Istanbul après douze ans d’absence. Il se lamente parce qu’il a oublié le visage de la petite fille qu’il y a aimé. Retrouvera-t-il son amour perdu et parviendra-t-il à l’épo ?
J’ai adoré pénétrer dans Istanbul au XVIe siècle et l’histoire des miniatures turques. De plus, le livre est rempli de récits comme celui de Khosrow et Chirine, issu d’un poème écrit par Nizami près de 400 ans auparavant. En revanche, les querelles entre les miniaturistes, les débats et affrontements provoqués par l’influence des techniques vénitiennes ne m’ont pas ionnée. Ce livre est long, long, long, malgré la structure chorale, mais linéaire, qui est parfaite.