Une nuit au musée.

J'aimerais avant ma critique, partager avec vous un article paru ce 18 août sur le site "Actualitté": " La grande vague de censure américaine ne faiblit pas...

au Texas, l'adaptation en BD du journal d'Anne Frank est menacée d'interdiction scolaire".

Le nouveau Lola Lafon est un récit, celui qui relate dans cette belle collection aux éditions

Stock son aventure solitaire pour une nuit, dans un lieu clos, une maison devenue musée, vidé des visiteurs. C'est le premier livre que le lis dans cette ligne éditoriale.

Il m'interpelle par l'endroit visité, l'annexe où pendant deux ans, la jeune fille, sa famille et d'autres juifs percécutés d'Amsterdam vont se terrer et se taire.

Interpellée aussi par l'autrice qui tout au long de son oeuvre n'a eu de cesse d'approcher des destins de jeunes femmes en devenir, je cite : Nadia Comaneci, Patricia Hearst et le monde impitoyable des apprenties danseuses.

Le destin d'A.Frank a été mis à toutes les sauces, y compris la négation de sa vie et de son journal.

Dans ce temps encore aujourd'hui du n'importe quoi, laissons parler Lola Lafon, laissons l'a

témoigner de ses ressentis, de son expérience dans ce lieu qui n'est pas anodin pour elle, laissons l'a raconter son propre é de jeune fille réfugiée roumaine.

Ecriture délicate, précieuse et chamboulante.

Immense coup de coeur de cette rentrée.