Sans l’ombre d’un doute de Michael Connelly m’a à nouveau plongée dans l’univers impitoyable de la justice américaine. Avec des rebondissements et quelques révélations sur les lois outre-Atlantique, ce thriller promet de tenir en haleine les amateurs de suspense. Pourtant, la tension n’est pas toujours au rendez-vous, laissant parfois une impression de déjà-vu. Alors, cet opus est-il à la hauteur des précédents ? Découvrez-le dans cette chronique.
Comment débute le livre ?
Jorge Ochoa est libéré de prison. À l’extérieur, sa mère qui a revêtu ses vêtements du dimanche, son frère qui montre son appartenance à un gang l’attendent. C’est un moment de pure félicité pour Mickey Haller qui a su prouver son innocence. L’avocat ne compte pas s’arrêter là, il charge Harry Bosch de lui trouver d’autres cas où la culpabilité du détenu semble douteuse. Ils choisissent le dossier de Lucinda Sanz, une mère de famille condamnée pour le meurtre de son ex-mari.
Qu’en ai-je pensé ?
Bien sûr, j’en ai appris un peu plus sur les lois aux États-Unis sur le fonctionnement de la justice. Les rebondissements sont nombreux, les coups fourrés de l’État de Californie aussi. Mais la tension n’est pas toujours au rendez-vous. Pour la première fois, en lisant un roman de Michael Connelly, j’ai eu une impression de déjà-lu.
J’ai trouvé ce livre assez plat, comme si les caractères teigneux de Haller et de Bosch s’annulaient l’un l’autre. En effet, Bosch râle, mais juste un peu, à l’idée de se retrouver du côté de la défense.
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