Serre-moi fort est décrit comme un thriller psychologique « d’une rare violence » et les avis sont très positifs voire élogieux à son sujet, a priori, je ne risquais rien, n’est-ce pas ? Paf, premier coup de poêlon, car d’après moi, il ne s’agit vraiment pas d’un thriller au sens où je l’entends et je n’ai que rarement ressenti un suspense quelconque, par contre, de l’ennui et de la somnolence, oui. Je me suis d’ailleurs endormie sur ce livre pas moins de quatre fois, sur cinq séances de lecture, un quota d’une rare efficacité, donc, si on cherche un bon somnifère sans effets secondaires. Le deuxième gros coup de poêlon est composé d’un savant mélange entre ma déception quant à l’histoire, la trame de base qui n’a pas su me convaincre, un suspense que je cherche encore et une « rare violence » inexistante, hormis lors d’un seul et unique age, qui ne sert pas à grand-chose sinon détruire psychologiquement l’un des personnages. J’aurais préféré que cette violence soit saupoudrée au fil des pages, parce que le quota est décevant.
Je me rends compte donc que mon avis est donc bien différent de ce que j’ai pu voir sur la toile et j’espère ne pas déchaîner les foudres des fans de ce livre en disant que je n’ai pas aimé, mais alors vraiment pas.
L’ouvrage est découpé en trois parties. La première est narrée par Nick, un adolescent qui nous raconte la disparition de sa sœur, les recherches menées ainsi que les répercussions qu’a cet événement tragique sur la vie de sa famille. Utiliser ce personnage comme narrateur était une très bonne idée, mais le reste manquait cruellement de saveur… Les policiers dépêchés pour rechercher la sœur manquent grandement de professionnalisme, ne posent pas les bonnes questions, se laissent aller à quelques bavures (à l’oral). En bref, ils forment une belle bande de bras cassés. Malgré tout, la première partie est ma préférée, on espère un gros retournement de situation et on ne l’aura qu’à moitié, vite enfoui sous une deuxième partie qui recommence à un niveau de suspense égal à zéro.
À partir de la première page de la deuxième partie, l’ennui a commencé à poindre et ne m’a jamais quittée… On quitte la narration de Nick que j’appréciais. Dès ce moment-là, on sait déjà tout ce qui s’est é, on ne sait juste pas comment les policiers arriveront à débrouiller tout ça. Je ne sais pas trop quoi dire de plus sinon que j’ai trouvé ça plat et mou au possible.
C’est triste, mais ça ne me donne pas très envie de découvrir d’autres livres de l’auteure. En plus, j’avais été très attirée par la quatrième de couverture et la couverture que je trouvais très belle, donc ma déception me laisse d’autant plus un goût amer dans la bouche.
Je ne recommande pas ce livre, zéro suspense, beaucoup d’ennui et soporifique au possible (je me suis endormie 4 fois sur 5 séances lecture...)