La dernière série de Marvel Studios est une déception sur plusieurs niveaux, à commencer par la manière maladroite dont elle traite certains de ses personnages. Dès les premiers épisodes, on sent que les choix de présentation des personnages sont forcés et artificiels, surtout quand le studio préfère révéler l'orientation sexuelle d'un jeune garçon avant même de le présenter par son prénom. Cela donne une impression de case à cocher, comme si Marvel cherchait davantage à surfer sur une tendance sociétale qu'à créer un personnage riche et intéressant. Ce choix semble artificiel et crée un malaise, renforçant la sensation que le scénario utilise des éléments progressistes de manière superficielle, simplement pour plaire à un certain public, sans réelle profondeur narrative.
Le casting n'aide en rien à sauver la série. Aucun personnage n'est attachant ; on peine à s'investir dans leurs parcours, et les acteurs semblent constamment surjouer. Cela donne des performances exagérées qui ne parviennent jamais à convaincre, ce qui rend la série pénible à suivre. C'est comme si chaque acteur faisait de son mieux pour compenser un script mal écrit, sans pourtant y parvenir.
La mise en scène, quant à elle, manque cruellement d’originalité. Les décors sont fades, sans âme, et aucun effort particulier n’a été fait pour créer une atmosphère immersive. L'esthétique, au lieu d'enrichir l'histoire, reste d'une platitude déconcertante. En fin de compte, difficile de comprendre l’intérêt de la série outre le fait d’ajouter du contenu à Disney+ pour combler un creux dans le calendrier. L'ensemble laisse un goût d'inachevé, comme si Marvel Studios avait privilégié la quantité au détriment de la qualité, avec une écriture précipitée et un manque flagrant de vision artistique.