Astérix et Obélix, quand ils sont de age chez leur nouvel ami Netflix, c’est plutôt sympa. Ça donne une mini-série pour les petits. Et pour les plus grands aussi.
Je veux dire les adultes, parents ou pas, donc sérieux mais nostalgiques. Ceux qui s’écrient encore "Par Toutatis !" quand un radar les flashe à 96 au lieu de 90.
Dans Le Combat des chefs, il y a tous les personnages de la BD de Goscinny et Uderzo. Et des nouveaux aussi. Une gentille romaine par exemple. Car bien évidemment les romaines étaient moins connes que les romains. À part la mère de César qui, elle, nous pompe l’air avec son Pompée.
Et il y a tout plein de couleurs. Tout plein, plein, plein de couleurs châtoyantes, éclatantes et changeantes. Qui chatouillent les yeux. Picotent la cornée. Impriment très vite la rétine...
Attention aux épileptiques.
Chabat fait son Chabat, comme à l’époque de Mission Cléopâtre. Mais en plus soft et moins Canalplus.
Il réalise, écrit, joue... Enfin plutôt, il prête sa voix à Astérix.
Ça fait quand même un peu bizarre, Astérix qui parle avec la voix de Shrek. Un peu comme si Joey Starr doublait Bonnemine. Ou que Thierry Lhermitte doublait Panoramix.
Des voix improbables...
Il y a aussi Lellouche, Lafitte, Commandeur, Lauby, Barthélémy, Debouze, Darmon, Astier, Marsais, Ludig... Vive le né"pote"isme.
Et sinon, pourquoi pas de vrais doubleurs professionnels ? Je veux dire des voix dont c’est le métier et pas juste des potes qui sont és au Burger Quiz.
Et bien sûr, Astérix et Obélix, leur chien, leurs amis et les romains, ils sont tous très drôles. Alors on rit parce que, en plus, comme c’est Chabat qui touille le script, il y a tout plein d’easter eggs dans la soupe. De petites réf à la pop culture. À Star Wars, à Fast and furious, aux Avengers, à Rocky, toussa toussa...
Y a que l’histoire qu’on connait déjà. À peu près... C’est l’adaptation du septième album (Le Combat des chefs donc) avec des éléments du Bouclier arverne et de Comment Obélix est tombé dans la marmite du druide étant petit.
Pas beaucoup de surprises donc. Mais ça reste drôle. Car c’est Chabat qui régale.
Et surtout, j’insiste, il a mit tout plein, plein, plein de couleurs. Il y a même des romains volants et fluorescents, et des hallucinations de druide azimuté, et une potion magique semblable à une soupe de betteraves irradiée tellement elle brille...
Les enfants aimeront.
Les anciens feront la fine bouche.
Les autres se diront qu’ils préfèrent toujours Le Coup du menhir.
C’est joli quand même.
Les infographistes ont bien travaillé.
Chabat a dû bien s’am à leur dire ce qu’il voulait voir sur Netflix.
Les deux Astérix d’Astier et Clichy étaient quand même moins Nuls. Mais ça, c’est qu’une question de point de vue.
Faut juste aimer tout ce qui brille. Capter les réf. Et garder son âme de petit gaulois.