Pour ce huitième recueil, Boulet nous sert une nouvelle fois un florilège de planches postées sur son blog qu'il nourri depuis 2004. Un tome un peu particulier cette fois car uniquement constitué d'histoires imaginées au cours des "24 heures de la BD", évènement consistant à créer, à partir d'un thème donné, un récit composé de vingt-quatre pages, le tout en une seule journée.
Malgré la contrainte, il faut bien avouer que Boulet s'en sort avec les honneurs, s'améliorant même d'année en année, son style s'affinant de plus en plus et collant parfaitement aux histoires qu'il raconte. Un concentré d'humour, de nostalgie et de vie quotidienne s'offre ainsi à nous le long des 200 pages que constituent ce tome.
Peut-être pas son meilleur (ça sent effectivement un peu trop le supplément) mais on ne peut que se bidonner devant de telles situations, à la fois absurdes et touchantes, jouant par instant parfaitement avec la linéarité et le sens du rythme. Un cocktail gagnant qui culmine lors de l'épisode appelé "Le ténébreux", monument de nawak qui devrait parler à tous ceux et celles devant se coltiner un(e) coloc' canon.