Avec La Venue de l’avenir, Klapisch signe un film dans la pure lignée de son œuvre. Il est encore une fois question de famille, de filiation, de rapports humains, de liens qui se tissent et d’autres qui se défont.
Petite particularité ici : une grande partie du film se déroule loin dans le é, au XIXe siècle. Mais, comme pour le présent d’ailleurs, ces séquences sont situées dans un Paris fantasmé, où toutes les aspérités de l’époque ont été gommées.
C’est naïf, et les parallèles entre les deux époques sont un peu faciles, mais sur moi, le charme opère. Comme toujours, les acteurs sont excellents, et comme souvent chez Klapisch, il tire le meilleur des jeunes comédiens, dont Abraham Wapler, révélation de ce film, qui joue le François Civil à merveille.
La mise en scène est plus discrète que dans ses précédents films, hormis une ou deux idées formelles marquées, l’ensemble reste très classique.
Moins abouti que En corps ou Deux moi, que j’avais adorés, et surtout moins subtil, La Venue de l’avenir plaira aux habitués, mais ne réconciliera pas les détracteurs de Klapisch avec son cinéma.