Je viens de relire " Colline " de Jean Giono, dans une ancienne édition (Grasset 1945). Un livre dur, rude, brutal mais empreint d'une relation farouche, viscérale avec la nature où celle-ci est omniprésente, harcelante et menaçante. Un combat pour la survie des hommes au sein d'un univers où la pitié et la complaisance n'existe pas.
Une dimension spirituelle qui fait déjà défaut aux hommes modernes. Seul Janet témoigne de cette conscience universelle qui se déploie dans les manifestations naturelles, cette conscience qui sait que l'homme moderne est un destructeur et qu'il faudra le détruire.