J'ai retrouvé dans "Je m'en vais" les mêmes traits de caractères que j'avais détecté dans "Courir".
Il faut donc croire que c'est le style d'Echenoz, cette fluidité dans le récit, ce point de vue distancié d'un narrateur qu'on soupçonne omniscient...
À qualités égales, défauts égaux.
Le style est maîtrisé, savoureux et sans effets de manches. Mais on ressent parfois cette espèce de nonchalance dans la narration. L'histoire semble ici un prétexte. Les personnages, à peine ébauchés, ne sont que les figurants d'un jeu de scènes où l'atmosphère et le ressenti priment sur toutes autres considérations.
Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste Lu en 2012