Avec Patronyme, Vanessa Springora livre une quête intime en explorant les mystères de son héritage familial. Porté par une jolie plume et un rappel de la crise des Sudètes, le récit déçoit toutefois par sa dimension trop personnelle, manquant de transformer cette histoire singulière en un écho universel.
Après la mort de son père, avec qui elle avait peu de s, Vanessa Springora fait des recherches sur lui et sur son père. Elle s’y intéresse d’autant plus que son nom, Springora, aucune autre famille le revendique, un nom qui ne clame pas non plus clairement son origine. Vanessa connaît ses origines tchèques, mais c’est à peu près tout ce qu’elle sait. En effet, son père était un mythomane. Alors ce qu’il racontait…
Patronyme est un livre personnel qui échoue à transformer une histoire particulière en une histoire universelle. Je retiendrai l’anecdote de ce nom fugace, il ne sera porté que pendant trois générations. Le rappel du é des Sudètes et l’accord de Munich sont également bienvenus.