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Balle Perdue 3 – Le film qui fait caler la saga ? (Critique Netflix 2025)

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Lino, les muscles noués et le regard charbon, n’a pas fini de nous emmener en enfer. Balle Perdue 3 ne commence pas, il explose. Et nous avec. Troisième et ultime volet de la trilogie d’action la plus nerveuse du cinéma français, ce film réalisé par Guillaume Pierret, sorti en 2025, pose une seule question : comment tout arrêter quand on n’a plus rien à perdre ?


L’intrigue va droit au but. Lino traque encore Areski, flic pourri en cavale, et ça sent la poudre dès les premiers plans. Mais cette fois, il ne court pas que pour la vengeance : il court pour survivre. Pour comprendre. Pour sauver ce qu’il reste. Si quelque chose reste, hein.


Autant dire qu’avec deux volets précédents aussi musclés, les attentes autour du film étaient massives. Public chaud bouillant. Peur du volet de trop. On espérait du spectaculaire, du viscéral, du nerveux. Et Pierret le savait. Il joue la carte du final XXL, mais garde l’âme rugueuse de la saga. La du bitume. Les bagnoles qui pleurent de rage. Et Lino, toujours seul, même quand il n’est pas seul.


Le scénario ne réinvente rien, non. Mais il tord ce qu’il faut. On pense deviner, et puis non. L’histoire reste simple, presque sèche, mais chaque scène pousse plus loin l’intensité. Aucun répit. Et pourtant, il y a de l’espace pour respirer, parfois. Juste assez pour avoir mal.


Côté clichés ? Oui, y en a. Mais Pierret en joue comme un mécano avec ses clés. Il les serre, les tord, les casse parfois. L’originalité, ici, c’est la sincérité. Pas le gimmick.


Et visuellement ? Ça déboîte. Littéralement. Chaque plan est une gifle. Le style est brut, sec, tendu. Mise en scène chirurgicale. Une atmosphère d’acier, de nuit sale, d’autoroutes fantômes. L’éclairage raconte tout. Des visages dans l’ombre. Des néons rouges comme des plaies ouvertes. Chaque lumière est une vérité qui ne veut pas se dire.


Les performances ? Alban Lenoir est un bloc de colère et de douleur. On le sent au bord. Nicolas Duvauchelle en Areski, glaçant et fatigué. Ensemble, ils tiennent le film. Les autres gravitent, percutent, mais c’est ce duo-là qui consume l’écran.


Et la dynamique entre les personnages ? Électrique. Ça ne parle pas beaucoup, mais ça dit tout. Des regards. Des silences. Et parfois, une gifle. C’est ça, la tension dramatique.


La bande-son ? Elle pulse, elle cogne. Et les sons… oh, les sons. Chaque crissement, chaque souffle, chaque portière qui claque ajoute une couche de tension. Vibrant, sec, précis. Les sons font vibrer, oui. Jusqu’à l’os.


Mais que ressent-on ? Un uppercut émotionnel. Lino n’est plus un simple vengeur. Il doute. Il souffre. Il lâche. Et dans ce chaos, il y a une humanité. Le film dit quelque chose. Peut-être. Ou pas. Le message… ou l’illusion d’un message, on s’en fout presque. Ce qui compte, c’est ce qu’on ressent. Et on ressent fort.


Balle Perdue 3 est une conclusion violente, brutale, nécessaire. Le genre de film qui serre la gorge en claquant la portière. C’est du cinéma sans filtre, sans vernis. Et franchement ? Ça fonctionne.


Note : 7 sur 10. À voir. À ressentir. Puis à digérer, lentement.

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le 9 mai 2025

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Le-Général

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