?
Plutôt bien mais manque vraiment de vrai action
Par
le 6 mai 2025
1 j'aime
Voir le film
🔴Pour le lecteur pressé, en moins de 3 minutes : https://youtu.be/8zoj1hyEa-Q
🔴 Pour découvrir ma critique vidéo complète, copier/coller "cinéma sans fard + exterritorial" sur YouTube !
👉 Et s'abonner à cette chaîne Youtube où je publie régulièrement ces articles, pour n'en rater aucun !🔴
Une baraque chic plantée en pleine forêt autrichienne, ambiance "Airbnb de luxe pour gens qui fuient un procès". Dedans, un ancien soldat allemand reconverti en vigile-broyeur de silence. Autour, des hommes armés jusqu’aux dents, mais avec la subtilité d’un karaoke sur Rammstein. Et au milieu de tout ce cirque : Anna, une femme qui n’a rien demandé à personne, sauf peut-être la paix… et une porte qui ferme.
Exterritorial démarre comme un thriller politique, genre Snowden sous acide. Mais très vite, on comprend que Christian Zübert a préféré troquer la subversion pour l’aspirateur à tension. La mise en scène, chirurgicalement propre (dommage, on voulait du sang), frôle l’esthétique pub pour assurances haut de gamme. Les plans sont beaux. Lents. Beaux. Longs. Très longs. On croirait voir un épisode perdu de Derrick produit par IKEA.
Mais bon, Jeanne Goursaud sauve un peu les meubles. Et quel mobilier ! Elle incarne Anna avec assez de nerfs pour qu’on y croie, ou du moins qu’on ait envie de la suivre. Elle court, elle frappe, elle fuit, elle doute — elle vit, en somme, au milieu d’un film qui roupille en position fœtale. Face à elle, des antagonistes aussi menaçants qu’un PowerPoint sur les conventions de Genève.
Il y a bien quelques idées de mise en scène qui surnagent, comme ce travelling en forêt ou cette scène à la lumière tamisée, vaguement oppressante (ou était-ce juste mal éclairé ?). Mais on ne peut pas s’empêcher de se demander : pourquoi tout ça ? Pour dénoncer quoi ? Les zones grises du droit international ? L'impunité des États ? Ou juste l’incommunicabilité entre un scénario et son public ?
Ce qui est sûr, c’est qu’à force de vouloir faire sérieux, Exterritorial devient glacial. Trop poli pour être viscéral. Trop cadré pour être coup de poing. On aurait aimé être pris à la gorge. On finit par regarder notre montre. Elle, au moins, avance.
Créée
le 2 mai 2025
Critique lue 253 fois
Plutôt bien mais manque vraiment de vrai action
Par
le 6 mai 2025
1 j'aime
C’est pas mal ça se regarde c’est pas le film de l’année
Par
le 4 mai 2025
1 j'aime
Un thriller basique et sans surprise qui propose tout de même deux ou trois séquences d’action bien chorégraphiées, fluides et peu découpées. Vu la médiocrité de ce que propose Netflix...
Par
le 8 mai 2025
1 j'aime
Paolo Sorrentino ... ce cher poète du spleen napolitain qui filme la vie comme un songe et les songes comme une publicité de parfum hors de prix. Avec Parthenope, il récidive, et le pire, c'est qu'on...
Par
le 13 mars 2025
13 j'aime
4
_______Pour le lecteur pressé, en moins de 3 minutes: https://youtu.be/EN8RljojZCE_______ Si non:The Insider… Un film d’espionnage signé Soderbergh. Une promesse d’intelligence, d’élégance, et –...
Par
le 13 mars 2025
12 j'aime
2
🔴Pour le lecteur pressé, en moins de 3 minutes : https://youtu.be/Vz9_aEPsJHo🔴 Pour découvrir ma critique vidéo complète, copier/coller "cinéma sans fard + Conclave" sur YouTube !👉 Et s'abonner à...
Par
le 28 févr. 2025
12 j'aime
6