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Il y avait Reese. Jeune, riche, vivant dans une villa où les rideaux coûtent plus cher qu’un loyer moyen. Et puis il y avait Eros. Un bad boy tatoué, paumé, tout droit sorti d’un rêve humide d’adolescente. Elle reçoit des menaces. Il est engagé pour la protéger. Vous connaissez déjà la fin ? C’est normal. Ce film ne veut pas vous surprendre. Il veut juste exister.
Les premières images avaient un charme : jolie lumière, musique douce, tension promise. On se disait : allez, peut-être que non. Et pourtant… les attentes autour du film étaient là. C’est une adaptation d’un roman Wattpad. Et quand Wattpad rencontre Netflix, ça donne souvent : "même recette, plus de filtres". Chloé Wallace, jeune réalisatrice, aurait pu subvertir le genre. Mais non. Elle l’a servi tiède.
Car le scénario et l’intrigue, c’est un peu comme un plat micro-ondé : la forme est là, le goût… un souvenir. L’histoire se traîne, les dialogues suintent la platitude. Les rebondissements tombent à plat. Et franchement, à la moitié du film, on a deviné la fin. Mais pas grave, Reese mettra encore trois scènes pour le comprendre.
Et l’originalité ? Où ça ? Chaque scène semble sortie d’un générateur de fanfics 2014. Le bad boy au cœur tendre. La fille fragile mais forte. Les regards appuyés dans des couloirs. Une pluie soudaine. On se croirait dans un clip de Tokio Hotel, version .
Mais visuellement alors ? Là, oui. La mise en scène et la direction artistique sont léchées, parfois trop. Chaque plan crie "regardez comme c’est beau", sans se demander si ça sert à quelque chose. On dirait un parfum qui sent fort mais vide à l’intérieur.
Et puis l’éclairage. Parlons-en. Il y a de bonnes idées. Quelques scènes nocturnes sont élégantes. Mais tout ça reste très académique. On sent la volonté. Mais on ne la ressent pas.
Les acteurs ? Eléa Rochera tente d’incarner Reese. Elle y met de la douceur, parfois trop. Alberto Olmo, en Eros, oscille entre intense et constipé. Leur dynamique n’est jamais vraiment crédible. Ils se regardent beaucoup. Mais on ne croit pas qu’ils se parlent.
Et l’émotion ? On attend un frisson, une tension, un message. Et ce qu’on obtient ? Une citation Pinterest mal digérée. Le message, s’il existe, reste paresseux : l’amour guérit tout, même les scénarios ratés.
En conclusion ? Mala influencia est beau comme un compte Instagram mais creux comme une promesse de campagne.
Note : 3 sur 10.
Et pourquoi ça ne fonctionne pas ? Parce que ce film veut plaire à tout le monde, donc il ne touche personne.